Mascottes de Bouchons de Radiateurs Automobiles

Depuis le début de son l'histoire, l'automobile côtoie étroitement l'art. Les marques abordent ainsi leurs noms à travers des emblèmes et mascottes pour donner prestige et gloire à leurs modèles. Mais c'est peu avant la première guerre mondiale que la mode des mascottes fixées sur les bouchons de radiateur a commencé a se rependre pour prendre toute son ampleur pendant les années 1920, pour peu à peu disparaître dans  les années 1935, les constructeurs adoptant des lignes arrondies , le radiateur se trouvant derrière une calandre aérodynamique, remplacés par des ornements de capots comme le lion de Peugeot sur les 203 et 403. Les mascottes sont même interdites en 1956 car trop dangereuses en raison de leur saillie sur le capot.

La tradition perdure toutefois chez deux constructeurs : Mercedes et Rolls Royce dont les mascottes peuvent s'escamoter en cas de choc. Chez Rolls, un système permet de rétracter la statuette lors d'un stationnement.

Les mascottes automobiles étaient vissées sur les bouchons de radiateurs, en guise de décoration et de personnalisation ( tuning en anglais ! ) et la mascotte est devenue un objet de collection rare et souvent cher.

Si les mascottes de voitures américaines ou de populaires françaises des années 50-60 sont courantes et bon marché (lion Peugeot 203 ou 403 par exemple), attention aux mascottes d'avant-guerre, beaucoup plus rares, parmi lesquelles beaucoup de faux et de copies circulent. 

Mais ce n'est pas parce que la mascotte ne ressemble que de loin à celle dont vous avez trouvé une représentation, qu'il s'agit d'un faux. Il faut en effet savoir qu'une même mascotte existait en deux ou trois tailles, qu'elle pouvait être réalisée en plusieurs matériaux, et proposée en deux ou trois finitions ( argenté, bronze naturel, patine antique vert de gris ) et que des modèles a priori très semblables pouvaient même être signés, le cas échéant, d'auteurs ou de marques différents ! Si 95 % des mascottes sont en bronze ou métallo-bronze, les autres, meilleur marché à l'époque, sont en métal composé, en régule ou en zamac quand elles ne sont pas en aluminium. 

Si la collection de mascottes vous tente, sachez qu'elle a l'avantage d'être peu encombrante et d'offrir une grande variété thématique, puisqu'on estime que près de 7 000 modèles différents auraient vu le jour.

Sur ce site je ne m'intéresserai bien sûr qu'à celles de Max Le Verrier qui sont pour la plupart des créations anciennes parfois dont le sujet a été décliné plus tard en objets divers ( Exemples: " La Frileuse " ou " Loup de Mer ",,, )

IMPORTANT, Certaines créations du sculpteur Max Le Verrier, probablement les premières, furent éditées par les Établissements Ray et Derochette, 38, rue Félix-Faure à Lyon. Elles étaient réalisées en bronze et finement ciselées : ex. nº 185 " Femme au Voile  " ( à vérifier ). A la suite de leur succès, il créa son propre atelier de fonderie et produisit des pièces en métal composé. Au cours de cette période 1920/30, certaines pièces furent signées "Mic".

 Quant aux prix, tout dépend de ce que vous cherchez , mais la palette est large, de quelques dizaine d'euros  pour un modèle très diffusé chiné dans une vente aux enchères peu fréquentée, jusqu'à plusieurs milliers d'euros pour une pièce exceptionnelle.

Elle ne vous rappelle rien ?
Elle ne vous rappelle rien ?

En 1910, les mascottes personnelles étaient devenues la mode du moment. Rolls-Royce s'est inquiété de constater que certains propriétaires apposaient des ornements « inappropriés » sur leurs voitures. La première mascotte connue, le Spirit of Ecstasy apparaît en 1911 et symbolise depuis la marque Rolls Royce. Le dessin provient du sculpteur Charles Sykes qui puisa son inspiration dans la victoire de Samothrace.

PÉLICAN de L ARTUS 1919
PÉLICAN de L ARTUS 1919

Il réalise cette première sculpture, dans le style 1925 (sculpture à la hache ), en 1919. Cette pièce a un grand succès et est à la base de sa maison d'édition.

* Pour réaliser cet inventaire qui sera difficile, je vais m'appuyer dans un premier temps sur 2 pages d'un catalogue édité pour les années 1925-1926 des Établissements Gentil et Cie, qui  présente de nombreuses réalisations de Max Le Verrier.

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